Retour d'un groupe qu'on avait un peu oublié depuis leurs 1er album en 2000, sortit sur une major et n'ayant pas eut un succés autant critique que public (il faut dire que leurs electro-rock avait du mal à faire mouche!). Ayant eut le temps de peaufiner leur sons, de sortir quelques maxis et de revenir en indépendant (via la création de leur label Chateau Rouge) face à la clarté incohérente des majors en musiques electroniques, le 2ème album simplement intitulé "Time" s'inscrit parfaitement sur le moment et surtout dans le temps. Un nouveau projet dense, parfaitement maitrisé et pointilleux grâce à un mastering de Moritz Von Oswald assez époustouflant. Alternant plages beaucoup plus appuyé et dansant (le très Electro "Fake Lesbian" ; "Girls on Top" dans un registre proche de Chemical Brothers en moins toufu et effet stade de foot ; La dark-minimal techno "Like you said") et spleen domestique (le très Bloody Valentine "Soleil Noir" ; le crunchy "Shining in my vein"), Scratch Massive s'attache aussi à l'effet ténébreux de la New-Wave (la reprise apaisé du "Three Imaginary Boys" de The Cure) et même de la pop-folk, qui sent les plaines désert des USA (Wagon).
Une histoire nocturne raconté de façon sexy et moite (comme le rapprochement de la pochette!) du duo Maud Geffrey / Seb Chenut. Scratch Massive , ou quand le monstre de la nuit sort ces canines les plus "Massives".
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