Thursday, June 21, 2007

Booom Bidigang Bidibang !!!


Bishbo - London Design Studio



Bon...p'tits djeun'zzz en Fluokids ou toi, Transpotters des spectres musicales, je sent que le sourire arrive à point nommé ! Voila, It's THE PLACE TO BE, sort t'es "Sunglasses at night" et profite du soleil qui est en toi, c'est l'été...et aussi fête de la musique-merguez, aller hop je veux prendre des kilos. Des kilos de sons, tu te lâche et c'est tant mieux comme ça. Au moins, une journée populaire hors formatage à l'encontre d'une (bonne) majorité de personnes qui n'aiment pas la musique (et donc l'utilise comme fonction), c'est une très bonne chose !

Voiçi pour marquer l'été un condensé fait avec amour, et pour commencer, sobriété à l'honneur avec Theo Parrish, l'un des maîtres de l'ombre de la House de Detroit. l'Ame, de la musique est bien-là. Un morceau d'une profondeur inouïe, House funky en mode "Garage", hors des modes et du temps, avec un Fender Rhodes rugissant comme le passé sociale de Detroit.


Dans une ambience Deep'n'Sexy, les filles sont toujours là pour faire monter la pression, avec classe et délicatesse. Aussi beau qu'un coucher de soleil, la rencontre entre la chanteuse aux pieds nus Cesaria Evora, et le grand François Kevorkian donne envie de lever les bras en l'air. "Body & Soul" dans le feeling, ce morceau restera un classique de la House music.


Direction l'Angleterre dans la fin des 70's avec le groupe punk The Slits. Des nanas exeptionnelles (bien plus que les mini-Plasticines) et toujours d'actualité avec un concert retour pendant l'édition 2007 des "femmes s'en melent" au Bataclan. Reprise Punk-Funk ( à la manière de ESG) d'un classique de Marvin Gaye. Maximum Respect !!


Il y a des morceaux comme ça qui ont une telle puissance narrative qu'ils ne quitteront plus votre existence. "Spirit Fingers" de Four Tet en fait partie, avec beaucoup de justesse et d'ambitions extreme. Triturations d'une guitare acoustique sous effet "Max-msp" et mélodies sur le stress des villes. L'album de Kieran Hebden, sortie en 2003, regorge de perles. L'un des chef-d'oeuvre du XXIème Siècle !!


La nuit est electrique et les machines veulent tenir leurs vangeances. Nous sommes sous controle et les multinationales comprennent notre façon de réagir. Un monde théorique et froid ou la paraoïa sera la première cause de suicide.




Thursday, June 14, 2007

V/A 5 Years of Get Physical (Get Physical / Pias)


Anniversaire chaleureux et un cap vers l'avenir du label, la tête haute. Sensass !!!

Le parrain d'un leçon de Dance-Music c'est bien lui : Michael Saager, manager du label Get Physical. Et ça depuis cinq ans, et il a réussi à forger une identité propre, faite de groove et d'un soupçon de sensualité jamais tape-à-l'oreille (l'anti Banger style en clair !!!). House music is a nation, et Get Physical en fait délibérément partie, grâce surtout aux succés de Booka Shade et DJ T, des producteurs qui ont soulevé de joie et de folie les clubs du monde entier, d'Ibiza à Tokyo en passant par Paris (la réussite du "We Love Get Physical" à Paris)

Ici, pas de retours en arrière afin de nous souvenir le pourquoi du comment, mais plus une manière sobre de nous montrer les artistes talentueux de demain et leurs remix.

Double compilation qui souligne le premier lieu les remixes, parfois sacrement réussi (Le break-banger style de Fuckpony remixé par SebastiAn Tellier ; La Deep-House dubesque de Booka Shade remixé par Henrik Schwarz), parfois singuliers (Les ombres lyriques de Booka Shade par Larry Gold ; les mariachis de Senor Coconut sur le classique "Body Language" de Booka Shade) et d'autres anecdotiques et parfois sans saveur (Earl Zinger's, Hot Ship un peu baclé, Dexter un peu trop cliché electro-gym)...en oubliant le revival et très Transe-Techno remix de Moby, de Djuma Soundsystem, nous fesant revenir aux pèriodes Eye-Q !

La vrai réussite de la compilation va directement aux morceaux exclusifs des poulaisn du label. Pas de déchet, du rare bonheur pour l'esprit et les jambes. House hypnotik et un brin minimale pour Jona (Fisherman) ; Chicago-style avec un groove resplendissant de sensualité pour DJ T (Once in a lifetime) ; le drole et très old-house track de Riton vs Heidi (To the gum) ; le bondissant et respectueux hommage à la perfom' girl des débuts 80's Laurie Andersson par Mandy vs Booka Shade (Oh Superman) ; la profondeur des basses de Elektrochemie (Caiti) ; l'outil idéal de la Dance "Jacking" via un groove bien funky et addictif signé par Williams (Illegal ninja moves) et j'arrète...je peux plus tenir, c'est INDISPENSABLE !!!
CHEEEEEEEEEEEEEEEEK IT !!!!



Lindstrom & Prins Thomas : Reinterpretations (Eskimo / La Baleine)

Depuis le succes Underground de "I feel Space" qui a fait les beaux jours des afters du monde entier en 2005, la découverte fut des plus souriantes. Direction le nord, et la Norvège avec un microcosme musical, continuant a traduire la Disco avec modernité, explorant des térritoires plus spacial et plus psychedelique. Preuve en est avec les nouvelles visions de Lindstrom & Prins Thomas. Un esprit autant "Cosmic" que Funky, réussissant de belles prouesses (la melancholique reprise du "Mighty Girl" de Can, assez baroque). Un exellent moment pour découvrir la space-disco, continuation logique des expèriences de Larry Levan par exemple pendant la création de l'esprit "Clubbing" mid 70's !!!

http://www.eskimorecordings.com
Voiçi un autre morceau de l'album :
Boney M Down

Tuesday, June 05, 2007

En bref...




Dans la famille des artistes proche de Pole, je demande les Danois de Mikkel Metal, qui sont de retour avec un album intitulé "Brone & Wait". Rien de bien nouveau chez ses détracteurs du Dub malaxé dans la sphère Laptop. Racé et plutôt minimal, cet album manque parfois de réel évolution et donc deviens monolithique. Dommage !
MIKKEL METAL : Krudina

Ce qui n'est du tout le cas de Gudrun Gut, Allemande de naissance et créatrice du fabuleux label Monika entreprise, fer de lance de la scène évolutive féminine mondiale.Pour son premier, l'ouverture vers des territoires inconnus est de mise, entre House vaporeuse et minimale (la bluffante profondeur de "The land"), Polka-Downtempo d'une plus grande richesse que Gotan project (Move me) et la pop-song décalé (The Wheel). Voix précieuse et disque fragile !

Gudrun Gut : The Land

Ok, c'est bien beau tout ça mais c'est ou l'entrée vers l'Electro-Banger style qui "tue-sa-race" ? c'est pas exigeant, parfois vulgaire, souvent facile et la hype s'en empare : C'est Digitalism. le premier album "Idealistic" est simplement chiant pour une écoute domestique mais ses relève d'une réelle grandeur en soirée barbeuq. A éviter en album, à choisir check les maxi's "Pogo" et "Jupiter Room" .

Digitalism : The Pulse

EFDEMIN (Dial records / Nocturne)


Y'aurai t-il un nouvel élan du côté de l'Allemagne en 2007 ? A en voir les sorties récentes des albums de Stephan Bodzin, Robert Babicz ou Dominik Eulberg par exemple, il y a une complémentarité non-ascétique pour réaliser une musique dancefloor capable de belles prouesses techniques et efficaces.

Chez l'AllemandPhilip Sollmann (Aka Efdemin) on est içi un peu dans le cercle d'une musique electronique élegiaque mais n'oubliant jamais sa carapace de faire dancer. Un premier opus d'une grande maitrise et épuré avec juste ce qu'il faut d'une Techno-Minimale, futuriste, prenante dans ses variations et ses mélodies. Très funky et marqué par les nappes synthétiques de la scène de Detroit, et aussi par la pureté des sons emprunt à la jeune scène Allemande. On souffle dans une chaleur moite et sexy (Lohn & Brot) et le reste et aussi bon.

Une fois de plus, après le recueil de poésies d'After de Pantha Du Prince, le label Dial montre sa capacité à marcher comme Italic records au tout début : A la recherche de la mélancholie et du romantisme.

http://www.dial-rec.de
Youuuuuuuuuu check this out :
Lohn&Brot - April Fools

Monday, June 04, 2007

V/A "Fuse presents Steve Bug" (Music Man)


Belgique et le Fuse. La marque du bon goût et de la vraie culture clubbing, initié par DJ Pierre depuis l'apparation de la rave (mid' 90's). Tremplins pour les DJ's pour (future) reconnaissance mondiale. Steve Bug en fait partie, depuis les nombres d'années qu'il mixe, en forgeant une identité propre, à contre-sens des tendances, via son label Poker-Flat. c'est en toute logique que ce mix d'une fluiditée assez dominante remplisse ouvertement son statut de mécène du Dancefloor. Utilisant avec maitrise les nouvelles technologies de mix/compositions (Içi réalisé sur Ableton Live), sa selection se dit en trois mots :
DEEP, HYPNOTIK & SEXY

Un bon moyen de faire venir les nanas sur le dancefloor, et c'est toujours agréable.



DOMINIK EULBERG : Heimische Gefilde (Traum / Nocturne)


Une étude (dansante) de la technologie et de la nature par l'un des producteurs les plus talentueux de sa génération.

Dominik Eulberg joue à fond la carte de la germanophonie : 98% est écrit et parlé en Allemand, ce qui me complique un p'tit peu sachant que j'ai pas fait cette langue au lycée ! C'est bien dommage, si j'vais su que la Techno & House music s'en donnerai à coeur joie en terme d'innovations à cette époque...mais bon, revenons à notre nature (pas) morte.

Producteur innovant depuis quelques années et réalisant des maxi's souvent assez dantesque, ce 2ème album jamais linéaire montre surtout la force conceptuel de son opus (ici, c'est "allons faire un tour dans les bois...") et l'efficacité vivace des ses morceaux, autant organique que fremissant, à donner des sueurs aux happy-few sur le Dancefloor. Nappes "Trancey" sur une Techno bien funky aux kicks massifs (Adler) ; voyages d'after mérité dans un matin parfait (Klangteppichverleger Wolle) ; La House minutieuse et libre de tout effet nefaste (l'ambitieux "Die Rotbauchunken vam Tegernsee) ; la "Schaffle Sound" groovy et du plus bel effet (Der Buchdrucker) et surtout le naturaliste "Stelldichein des Westerwalder Vogelchores". GUT !!!

TRAUM
Voiçi un extrait de l'album, produit en collaboration avec Gabriel Ananda :
Harzer Roller

Sunday, June 03, 2007

EN BREF...


Chin Chin !!!
non, ce n'est pas un spam en ferveur d'un opticiens mais plutôt un groupe de Brooklyn qui a pour mission de vous faire bouger et lover sur un son ensoleillé, funky et soul. ils ont de l'allure, joue parfois à l'ancienne (parfois trop) mais pousse vers la fin de l'album, un peu trop "vocoder" asseptisé. En tout cas, les fan's de Zapp, Ohio Players vont sacrement kiffé.
Meilleurs moments : Heyhey

Jimi Tenor & Rhythm Taxi : Live in Berlin (Kitty-yo Digital)

Instantané d'un concert dans la cité berlinoise, le vétéran Jimi Tenor montre toute la capacité à faire un bon concert accompagné par le groupe Rhythm Taxi. Attitude funky et décomplexé, des tentations Afro-Beat s'incorpore d'ici et là, sous une grande maitrise. parfois une messe langoureuse s'anime pour un slow d'un temps présent et tard, s'énerve serieusement pour un traité cinématographique entre Quicy Jones & John Barry. Cerise sur le gâteau : le classique "Sugar Daddy" en version longue et puissante. Cool stuff, à placer entre Antibalas et Chin Chin !!

APPARAT : Walls (Shitkatapult / Infiné / Discograph)


Il a fallu trois ans pour pondre la suite du "Duplex", album croisé entre la recherche pur et l'accessible post-pop ! Normal pour ce jeune producteur Allemand, qui a multiplié ces collaborations avec, entres autres, Ellen Allien pour un "Orchestra of Bubbles" des plus joviales en 2006. Un album jamais renfermé sur lui-même, d'ou le contre-pied "Walls" titre de l'album. Ou alors un mur léger au toucher et solide dans sa façon d'ou comment il a était conçu.

Le son d'Apparat est reconnaissable entre milles :
Respiration Noisy (Limelight) ; escapades rhthmiques des plus efficaces (le suave "Birds" jouant sur les combinaisons entre bourdennements laptop et lyrisme magique) ; mélodies poignantes ("Birds" & "Useless information") ; travail précieux sur les textures ("Holdon" dans une finition plus funky grâce à la voix de Raz Ohara), Sascha Ring, dans une ode admirable, continue sa progression vers une musique de plus en plus innovante et gagnant en émotion. Une des perles de cette année !!

THE FIELD : From Here we go to sublime (Kompakt / Nocturne)


Tu lèves la tête, il est 5h du mat' et tu ressorts d'une fête nocturne totalement remplis d'émotions et de sourire plein de sagesse. La-haut un ciel pas couvert, les étoiles sont aussi scintillantes les unes que les autres. Tu respires, la douceur du vent te fait du bien. Il est temps de rejoindre t'on tipi et de compter les moutons avant le lever du soleil. Le Ipod à côté, les écouteurs à l'oreille, allongé. La musique de The Field inonde t'on plexus.

Nouvel album de l'Allemand Axel Willner sur la planete Kompakt. Repéré graçe à la V/A "Total 7" en 2006, il a eut le temps de peaufiner des morceaux inédits, dont l'album en est la preuve.Drole de situation à la première écoute : ritournelles mélodieuses, voix "Trancey" et impression d'écouter de la Techno-Transe des années Omen (Le club référence des 90's crée par Sven Vath)...et pourtant l'album parle beaucoup moins de ça !!

l'écriture est bien pointilleuse (on pense à la répétition laptopienne d'un Christian Fennesz dans "A paw in my face" ou "Mobilia") et hypnotise à en perdre la réalité. Les Gimmicks du "From here we go sublime" sont dans un mi-sommeil, ils resteront longtemps gravé dans t'a mémoire.

http://www.kompakt-net.de
Et voiçi deux morceaux extraits de l'album :
THE DEAL - A PAW IN MY FACE

SIMIAN MOBILE DISCO : Attack Decay Sustain Release (Wichita / V2)


Une attaque electronique jouissif et tubesque de l'année 2007.

Juin 2007, un mois ou tout est permis...même de sortir une cavalcade de disques. Un mois de ouf pour la musique electronique et un triangle "fraicheur de vivre" pour trois groupes : Digitalism , Justice et SMD.

On ne peux pas dire que les deux Anglais soit des véritables découvertes. James Ford & Jas Shaw réalisèrent à la fin des 90's une musique proche de la folk-pop et de la musique spaciale electronique. Une époque ou ils s'appelaient "Simian" et que leur 1er album (assez inégal) trainer dans le parvis d'une major...qui l'ai a tué artistiquement d'une certaine façon. Après, on connais l'histoire. Un certains Justice remixa le "Never Be Alone" de Simian et les Anglais n'en sortèrent pas gagnant. Depuis, un des membres (James Ford) a travaillé avec les indie-band du moment comme producteur (Artic Monkeys, The Klaxonx...) et il s'est remit avec l'autre membre pour accoucher un album simplement sublime, qui marque plus de 15ans de musiques electroniques, très Anglaise, entre pèriode Rave, Transe, Techno burné (Underworld, Chemical brothers) et space-electro. La particularité de cette album est qu'il a été totalement retouché pour une écoute domestique et dancefloor (4 morceaux sont sortie en 2006 en maxi) et offre direct son côté spontané et quasi sans-fautes.

La preuve avec le morceau qui vaut à lui seul l'achat de l'album
WOODEN




MATTHEW DEAR : Asa Breed (Ghostly / Pias)


Forme maximum pour l'un des fleurons de la musique electronique.

En 2003, un producteur surgit de la ville de Detroit ( la patrie de la Techno ) et jusqu'à alors totalement inconnue, arriva avec son premier véritable album "Leave luck to Heaven" et véritable claque. On a affaire à un garçon sacrement doué pour les textures épurées, délicates mais néanmoins efficace, avec une Techno fraiche, jamais passéiste et jouant toujours sur un certains futur du dancefloor. Il est resté une bonne partie de l'année dans ma platine, me remuant à chaque fois que j'entendais "Dog's Days". Suivèrent ensuite son 2ème album "Backstroke", House microscopique super funky, subtil et graçieuse. A côté, il multiplie les pseudos pour les labels comme Perlon (Jabberjaw), Minus (False), Spectral (Audion).

2007, et année sans compromis avec son 3ème album et poussant encore les expèriences du passé. Un objet malicieux et magique, qui devrait être d'interet public. le groove se fait fluide et très sexy (Elementary lover) ; un côté peu connu pour des influences indie-rock 80's, bien comprises (deserter) ; la House joyeuse et décompléxé en perle rare (Neighborhoods) ; Sa vision sous trip et très mental (Will gravity) ; la DirtyFolk House en forme d'hommage des années heureuse de la House (Good to be alive)...

OUI...on est heureux, en vie, d'écouter un album net, précis, frais, ambitieux qu'un LCD Soundsystem (dont le format se rapproche un peu) et plein d'idées à la seconde.

Un véritable joyaux qui marquera la musique du futur !!!